Un condamné à mort enfermé dans une prison de Californie attend l'heure de son exécution dans son cachot sans lumière. Effrayé par la mort imminente, il communique avec son codétenu par tapotements sur le mur. Sur ses conseils, il décide de s'évader — par la pensée. Il revit alors ses vies antérieures : légionnaire romain, pirate à bord d'un vaisseau viking, bourgeois parisien, époux d'une princesse coréenne, enfant traumatisé par un massacre de pionnier, naufragé sur une île déserte…
Lui-même enfermé pour vagabondage, Jack London dénonce la brutalité du système carcéral américain, tout en rendant hommage au travers d'un roman fantastique à l'imaginaire et la justice.
Jack London (1876–1916) est un écrivain américain. Alors qu’il débute sa carrière par de nombreux métiers tels que balayeur, menuisier et agriculteur, il rêve de liberté et d’aventures. À l'âge de 17 ans, il embarque comme matelot dans un voyage qui le mène au large du Japon et lui inspire son premier récit. De retour en Amérique, il ne trouve pas de travail fixe et se fait enfermer pour vagabondage. À sa sortie, sa participation à la ruée vers l'or du Klondike et son tour du monde inachevé continuent à alimenter son inspiration, et parvient enfin à acquérir richesse et célébrité avec ses œuvres littéraires avant de mourir à l'âge de 40 ans. Son roman le plus célèbre, « L’Appel de la forêt » a été adapté au cinéma en 2020 dans le film de Chris Sanders avec Harrison Ford et Omar Sy.