Un jour il l'a revu. Depuis, des rêves étranges le tourmentent. Il n'est plus vraiment le même. Il est double. C'est là l'histoire d'une passion amoureuse trop tôt terminée, d'un homme blessé qui, pour échapper à la folie, raconte ses rêves et ses angoisses.
«Aurélia ou le rêve et la vie» nous berce inlassablement d'images fortes — d'émotions saisissantes.
Gérard de Nerval (1808–1855) est un écrivain français. Il ne connaîtra jamais sa mère, et est élevé par son oncle. Au collège, élève studieux, il se lie d'amitié avec Théophile Gautier. Il écrit déjà son premier recueil «Poésies et Poèmes par Gérard L», en 1824, et puis des élégies sur Napoléon Ier. Suite à sa traduction de «Faust», et toujours influencé par la littérature allemande, il publie une anthologie de la poésie allemande. A la même époque, il se lie d'amitié avec des écrivains romantiques du Cénacle, et devient journaliste. A la suite d'une manifestation du Petit Cénacle, il est envoyé en prison. Quand Nerval sort de prison en 1832, le choléra fait rage, et il se fait médecin pour aider son père. En 1838, Jenny Colon, dont il est éperdument amoureux, se marie avec un autre. Il tente de se consoler dans le voyage. En 1841, suite à une grave crise, il est soigné dans une maison de santé pour des troubles mentaux.
Parmi ses œuvres les plus connues, on retrouve «Aurélia» et «Les Filles du feu».