Hélas ! j'étais amoureux de celle qui écrivait à Assanof, et jusque-là rien ne m'avait fait soupçonner qu'elle eût de l'attachement pour lui. Sa lettre, écrite en français, était pleine d'expressions de tendresse et de dévouement. Elle commençait par ces mots : “ Mon cher ami Constantin “, et se terminait par un conseil et une promesse : " Soyez prudent comme vous l'avez été jusqu'ici, et si je ne me marie pas avec vous, je ne me marierai avec aucun autre. " Frappé comme par un coup de foudre, je restai un instant immobile, puis je m'arrachai à cet état de stupeur et sortis précipitamment. Un quart d'heure après j'étais rentré chez moi.