La «crise corona» a accéléré la montée en puissance des nouveaux gestionnaires financiers comme BlackRock, Vanguard, State Street et KKR. Depuis une décennie ils sont les propriétaires dominants des banques et des grandes entreprises, aux États-Unis aussi bien qu'en Allemagne, Angleterre, Espagne, la Suisse et en France y compris les entreprises numériques comme Amazon, Google, Facebook, Microsoft et Apple. BlackRock & al. sont aussi les propriétaires des entreprises dominantes de pétrole, charbon, armement, agrobusiness, ils coopèrent avec les services secrets états-uniens, promeuvent des conditions de travail précaires et aussi l'évasion fiscale de leurs clients super riches. BlackRock & al. font partie de «America first» — Trump, Johnson, Macron, Merkel, Netanjahu sont leur personnel politique préféré. Ils exploitent la crise multiple «corona» dont ils sont responsables: crises de santé publique, de l'économie, des partis politiques longtemps gouvernants, des média. BlackRock en tant que conseiller des banques centrales aux États-Unis et dans l'Union Européenne a contribué à la financialisation au lieu d'innovations et réformes nécessaires — et joue au sauveur avec les programmes d'aide économique «corona»: cet immense endettement des états sera à la charge des populations majoritaires. Rügemer analyse aussi le conflit latent entre les États-Unis et l'Europe et présente le capitalisme alternatif sous domination communiste dans la République Populaire de la Chine: accroissement persévérant des salaires, santé et éducation gratuites et sécurité sociale, innovations technologiques, investissement dans les pays économiquement les plus avancés aussi bien que le succès transcontinentale le la Nouvelle Route de Soie — globalisation inclusive sans accompagnement militaire.